
soudainement menacée, cherche à le faire périr.Commandée, comme Esther, par Mme de Maintenon qui voulait édifier les jeunes pensionnaires de sa maison de Saint-Cyr par des sujets de piété, Athalie est, en 1691, la seconde pièce que Racine tire de l’Ecriture sainte. Tragédie messianique – Joas y est oint comme le Christ – mais également politique et morale, s’il est vrai qu’elle propose une leçon sur le bon usage du pouvoir, sa grandeur tient aussi au prestige de sa forme : œuvre parlée et drame chanté grâce à la présence des chœurs et de la musique de Jean-Baptiste Moreau, elle marque un retour à la grande tragédie chorale de la Renaissance, mais évoque aussi l’opéra naissant. C’est la dernière pièce de Racine.
soudainement menacée, cherche à le faire périr.Commandée, comme Esther, par Mme de Maintenon qui voulait édifier les jeunes pensionnaires de sa maison de Saint-Cyr par des sujets de piété, Athalie est, en 1691, la seconde pièce que Racine tire de l’Ecriture sainte. Tragédie messianique – Joas y est oint comme le Christ – mais également politique et morale, s’il est vrai qu’elle propose une leçon sur le bon usage du pouvoir, sa grandeur tient aussi au prestige de sa forme : œuvre parlée et drame chanté grâce à la présence des chœurs et de la musique de Jean-Baptiste Moreau, elle marque un retour à la grande tragédie chorale de la Renaissance, mais évoque aussi l’opéra naissant. C’est la dernière pièce de Racine.